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Kilométrage
59.900 km
Transmission
Boîte manuelle
Année
02/1993
Carburant
Essence
Puissance kW (CH)
277 kW (377 CH)
Vendeur
Pro
Données de base
- Carrosserie
- Berline
- État
- Voiture d'occasion
- Transmission
- Arrière
- Sièges
- 5
- Portes
- 4
- Version pays
- France
Historique du véhicule
- Kilométrage
- 59.900 km
- Année
- 02/1993
- Dernier contrôle technique
- 03/2025
- Propriétaires préc.
- 1
- Carnet d'entretien
- Oui
Caractéristiques Techniques
- Puissance kW (CH)
- 277 kW (377 CH)
- Transmission
- Boîte manuelle
- Vitesses
- 6
- Cylindres
- 6
Consommation en énergie
- Carburant
- Essence
Equipement
- Confort
- Sellerie cuir
Couleur et Garnissage Intérieur
- Couleur extérieure
- Vert
- Type de peinture
- Métallisé
- La couleur de l'intérieur
- Noir
- Garniture
- Cuir
Description
Si l'on remonte l'histoire d'Opel, on se rend compte qu'il y a peu de modèles qui ont autant marqué les mémoires que l'éphémère Omega "Lotus". Pour transformer une insipide berline en véritable avion de combat, les ingénieurs du Blitz ont dû faire appel à un partenariat salvateur avec les sorciers anglais. Et pour un coup d'essai, ce fût un coup d'éclat !
A Hetel, la petite firme de Sir Colin Chapman possède l'art et la manière pour mettre sur roues les plus brillantes mécaniques au sein de châssis époustouflants. Lorsqu'Opel fait appel à eux au début des années 90, c'est justement pour dynamiser une image quelque peu ringuarde et amorphe qui colle à la peau de la société germano-américaine. Le modèle haut de gamme lancé en 1986 remplace la Rekord, mais connaît un succès d'estime bien loin des records... Ses mécaniques 6 cylindres font pâle figure comparées aux oeuvres d'art qui sortent des ateliers de Munich, chez le rival BMW et notamment de sa filiale Motorsport. Alors à Rüsselsheim, suite au rachat par General Motors, les responsables décident de donner un grand coup de plumeau sur l'Omega. Et pour l'occasion, c'est carrément un typhon qui va aller se loger sous son capot ! En confiant l'ensemble de la mutation aux généticiens de Lotus, l'Omega va contre toute attente entrer au panthéon de l'automobile sportive sous forme d'une série limitée explosive.
Lotus n'est pas à son coup d'essai en matière de "transformation". Alors qu'on ne parlait pas encore de tuning, mais plutôt de préparation, la placide Chrysler Sunbeam était devenue Talbot Sunbeam Lotus. On se souvient également de la non moins réussie Ford Cortina Lotus. Sans compter les nombreuses interventions purement mécaniques de Lotus Engineering, comme sur la Corvette ZR1 par exemple. Bref, la cure d'hormones, ça les connaît nos voisins anglais ! En ce qui concerne l'Omega, la mutation ne passe pas inaperçue. Son physique peu avantageux devient pour le coup son premier atout "choc" avec un kit carrosserie complet comprenant des élargisseurs d'ailes, des jantes de bonne largeur, un aileron suggestif et un bouclier avant largement ouvert pour gober un maximum d'air frais. On observe aussi deux grilles d'aération sur le capot destinées à augmenter le refroidissement du gros moteur.La Lotus Omega n'était disponible que dans une teinte unique "vert Imperial".
Pour le côté pratique de la bête, il s'agit toujours d'une grande berline à 4 portes, accueillante pour 4 passagers et disposant d'un grand coffre et d'une banquette AR rabattable. Des atouts "pratiques" que ne peuvent s'offrir les coupés super-sportifs que cette Lotus est pourtant en mesure de bousculer en termes de performances. Intérieurement en revanche, Lotus s'est simplement contenté d'apposer sa marque de fabrique sur le volant. Les sièges en cuir (de série) permettent au passager de trouver une très bonne position de conduite, avec un réglage de hauteur de l'assise et du volant. Pour se remettre des coups de chauds inévitable lorsqu'on pilote une telle auto, la climatisation est fournie de série également. En revanche, on s'étonne de l'absence de température et de pression d'huile (surtout sur un moteur anglais... hum!) avec un tel joyau de mécanique sous le capot. Même constat pour la qualité de fabrication, on est loin des références allemandes de l'époque comme la Mercedes 500E.
Le sage 6 cylindres en ligne 24 soupapes de l'Opel Omega 3000 24v subit en Angleterre une véritable métamorphose. Entièrement démonté, il reçoit un vilebrequin et des bielles spécifiques, destinées à encaisser la force de la double suralimentation qu'on lui greffe également au passage, ainsi qu'à augmenter la course et donc par voie de fait la cylindrée globale, qui passe de 3L à 3L6. 6 cylindres 3L6 biturbo. Plus directement visée, la fabuleuse Alpina B10. 376 ch (CEE) à 5200 tr/mn et un couple maxi de brute épaisse (557 Nm à 4200 tr/mn) fourni par les deux turbines Garett T25 (0,7 bar) couplées à un échangeur air/eau. La double suralimentation combinée à l'architecture du 6 en ligne procure un couple très disponible, dès les plus bas régimes, et une force de frappe qui répond présente à la moindre sollicitation, sans temps de réponse. Il en ressort un agrément d'utilisation digne d'une cylindrée beaucoup plus grosse, telle qu'un V12 atmosphérique de 5 ou 6L ! D'ailleurs, la Lotus Omega partage aussi sa boîte ZF manuelle 6 vitesses avec la Corvette ZR1. Les 5 premiers rapports semblent bien adaptés au potentiel du moteur, seule la 6ème est surdémultipliée. Le maniement est bien viril, ferme et précis comme on aime. Sur le plan des performances, la force Herculéenne du "straight six by Lotus" se joue sans encombre des 1600 kilos de l'américano-allemande élevée au Burger-Choucroute. Pour illustrer ce potentiel mécanique hors norme, la graduation à 300 du compteur de vitesse est juste "suffisante" ! Avec 284 km/h chrono, la grosse Opel file à l'anglaise à la vitesse d'un Avion ! Les accélérations ne sont pas en reste, les gros gommards des deux seules roues motrices arrières fondent comme neige au soleil pour passer les 58 Mkg. Un vrai exercice de maîtrise du pied droit est nécessaire pour atteindre 100 km/h en 5"8 et passer la borne en 24"5. Toutefois, pour réaliser ces temps canon, il convient d'avoir une certaine habitude et une bonne maîtrise de la cavalerie pour ne pas faire du surplace... Mais quand on y parvient, il n'y a guère que l'Alpina B10 biturbo qui puisse jouer à armes égales dans cette catégorie des berlines supersportives. A titre d'exemple, la 2nde vous catapulte déjà à près de 130 km/h et la 3ème à plus de 170 ! Bref, comme on dit dans le jargon, ça pousse sévèrement. En contrepartie, ça boit beaucoup aussi. On a rien sans rien. Les anglaises ont toujours aimé la bibine et cette "Opelotus" ne déroge pas à la règle. Comptez environ 18L aux 100 en profitant de toute la générosité du bloc turbocompressé et au moins 30L sur circuit, seul espace réservé où vous pourrez jouir du tempérament de feu de cette berline peu ordinaire. Le réservoir de 75L n'est donc pas de trop...
Au total 950 Lotus Omega seront produites, oui car la carte grise est bien une carte grise Lotus non pas Opel...
L'auto proposée est une des 59 Lotus Omega livrées neuves en France. C'est une première main avec seulement 60 000 km au compteur.
La voiture a toujours été suivie malgré son faible kilométrage, entre 1993 et 2000 elle sera suivie par Sport et Prestige puis par le spécialiste SPC dans l'Oise qui vient d'effectuer une révision complète de la voiture.
Elle est en bel état de présentation, un detailing complet sera fait pour la vente afin de rattraper les micro rayures sur la voiture. Elle n'a bien entendu pas été accidentée.
L'intérieur est en bon état et ne présente pas de déchirure. Un traitement complet sera également fait pour l'intérieur.
Cette Lotus Omega est visible dans nos locaux sur rendez-vous.
Crédits photos Kevin van Campenhout pour Eleven Cars
A Hetel, la petite firme de Sir Colin Chapman possède l'art et la manière pour mettre sur roues les plus brillantes mécaniques au sein de châssis époustouflants. Lorsqu'Opel fait appel à eux au début des années 90, c'est justement pour dynamiser une image quelque peu ringuarde et amorphe qui colle à la peau de la société germano-américaine. Le modèle haut de gamme lancé en 1986 remplace la Rekord, mais connaît un succès d'estime bien loin des records... Ses mécaniques 6 cylindres font pâle figure comparées aux oeuvres d'art qui sortent des ateliers de Munich, chez le rival BMW et notamment de sa filiale Motorsport. Alors à Rüsselsheim, suite au rachat par General Motors, les responsables décident de donner un grand coup de plumeau sur l'Omega. Et pour l'occasion, c'est carrément un typhon qui va aller se loger sous son capot ! En confiant l'ensemble de la mutation aux généticiens de Lotus, l'Omega va contre toute attente entrer au panthéon de l'automobile sportive sous forme d'une série limitée explosive.
Lotus n'est pas à son coup d'essai en matière de "transformation". Alors qu'on ne parlait pas encore de tuning, mais plutôt de préparation, la placide Chrysler Sunbeam était devenue Talbot Sunbeam Lotus. On se souvient également de la non moins réussie Ford Cortina Lotus. Sans compter les nombreuses interventions purement mécaniques de Lotus Engineering, comme sur la Corvette ZR1 par exemple. Bref, la cure d'hormones, ça les connaît nos voisins anglais ! En ce qui concerne l'Omega, la mutation ne passe pas inaperçue. Son physique peu avantageux devient pour le coup son premier atout "choc" avec un kit carrosserie complet comprenant des élargisseurs d'ailes, des jantes de bonne largeur, un aileron suggestif et un bouclier avant largement ouvert pour gober un maximum d'air frais. On observe aussi deux grilles d'aération sur le capot destinées à augmenter le refroidissement du gros moteur.La Lotus Omega n'était disponible que dans une teinte unique "vert Imperial".
Pour le côté pratique de la bête, il s'agit toujours d'une grande berline à 4 portes, accueillante pour 4 passagers et disposant d'un grand coffre et d'une banquette AR rabattable. Des atouts "pratiques" que ne peuvent s'offrir les coupés super-sportifs que cette Lotus est pourtant en mesure de bousculer en termes de performances. Intérieurement en revanche, Lotus s'est simplement contenté d'apposer sa marque de fabrique sur le volant. Les sièges en cuir (de série) permettent au passager de trouver une très bonne position de conduite, avec un réglage de hauteur de l'assise et du volant. Pour se remettre des coups de chauds inévitable lorsqu'on pilote une telle auto, la climatisation est fournie de série également. En revanche, on s'étonne de l'absence de température et de pression d'huile (surtout sur un moteur anglais... hum!) avec un tel joyau de mécanique sous le capot. Même constat pour la qualité de fabrication, on est loin des références allemandes de l'époque comme la Mercedes 500E.
Le sage 6 cylindres en ligne 24 soupapes de l'Opel Omega 3000 24v subit en Angleterre une véritable métamorphose. Entièrement démonté, il reçoit un vilebrequin et des bielles spécifiques, destinées à encaisser la force de la double suralimentation qu'on lui greffe également au passage, ainsi qu'à augmenter la course et donc par voie de fait la cylindrée globale, qui passe de 3L à 3L6. 6 cylindres 3L6 biturbo. Plus directement visée, la fabuleuse Alpina B10. 376 ch (CEE) à 5200 tr/mn et un couple maxi de brute épaisse (557 Nm à 4200 tr/mn) fourni par les deux turbines Garett T25 (0,7 bar) couplées à un échangeur air/eau. La double suralimentation combinée à l'architecture du 6 en ligne procure un couple très disponible, dès les plus bas régimes, et une force de frappe qui répond présente à la moindre sollicitation, sans temps de réponse. Il en ressort un agrément d'utilisation digne d'une cylindrée beaucoup plus grosse, telle qu'un V12 atmosphérique de 5 ou 6L ! D'ailleurs, la Lotus Omega partage aussi sa boîte ZF manuelle 6 vitesses avec la Corvette ZR1. Les 5 premiers rapports semblent bien adaptés au potentiel du moteur, seule la 6ème est surdémultipliée. Le maniement est bien viril, ferme et précis comme on aime. Sur le plan des performances, la force Herculéenne du "straight six by Lotus" se joue sans encombre des 1600 kilos de l'américano-allemande élevée au Burger-Choucroute. Pour illustrer ce potentiel mécanique hors norme, la graduation à 300 du compteur de vitesse est juste "suffisante" ! Avec 284 km/h chrono, la grosse Opel file à l'anglaise à la vitesse d'un Avion ! Les accélérations ne sont pas en reste, les gros gommards des deux seules roues motrices arrières fondent comme neige au soleil pour passer les 58 Mkg. Un vrai exercice de maîtrise du pied droit est nécessaire pour atteindre 100 km/h en 5"8 et passer la borne en 24"5. Toutefois, pour réaliser ces temps canon, il convient d'avoir une certaine habitude et une bonne maîtrise de la cavalerie pour ne pas faire du surplace... Mais quand on y parvient, il n'y a guère que l'Alpina B10 biturbo qui puisse jouer à armes égales dans cette catégorie des berlines supersportives. A titre d'exemple, la 2nde vous catapulte déjà à près de 130 km/h et la 3ème à plus de 170 ! Bref, comme on dit dans le jargon, ça pousse sévèrement. En contrepartie, ça boit beaucoup aussi. On a rien sans rien. Les anglaises ont toujours aimé la bibine et cette "Opelotus" ne déroge pas à la règle. Comptez environ 18L aux 100 en profitant de toute la générosité du bloc turbocompressé et au moins 30L sur circuit, seul espace réservé où vous pourrez jouir du tempérament de feu de cette berline peu ordinaire. Le réservoir de 75L n'est donc pas de trop...
Au total 950 Lotus Omega seront produites, oui car la carte grise est bien une carte grise Lotus non pas Opel...
L'auto proposée est une des 59 Lotus Omega livrées neuves en France. C'est une première main avec seulement 60 000 km au compteur.
La voiture a toujours été suivie malgré son faible kilométrage, entre 1993 et 2000 elle sera suivie par Sport et Prestige puis par le spécialiste SPC dans l'Oise qui vient d'effectuer une révision complète de la voiture.
Elle est en bel état de présentation, un detailing complet sera fait pour la vente afin de rattraper les micro rayures sur la voiture. Elle n'a bien entendu pas été accidentée.
L'intérieur est en bon état et ne présente pas de déchirure. Un traitement complet sera également fait pour l'intérieur.
Cette Lotus Omega est visible dans nos locaux sur rendez-vous.
Crédits photos Kevin van Campenhout pour Eleven Cars
Leasing
detailpage.leasing.title ELEVEN CARS
detailpage.leasing.oneTimeCosts
- detailpage.leasing.configurator.downPayment
- € 0,-
- shared.listItem.leasing.transferCost
- € 1.300,-
- shared.listItem.leasing.registrationCost
- € 150,-
- detailpage.leasing.total
- € 1.450,-
detailpage.leasing.generalData
- detailpage.leasing.totalLeaseAmount
- € 53.235,84
- detailpage.leasing.contractType
- Kilometerleasing
- detailpage.leasing.mileage p.a.
- 10.000 km
- detailpage.leasing.leasingFactor
- 0,8
detailpage.leasing.monthlyCosts
- detailpage.leasing.duration
- 48 Monate
- detailpage.leasing.monthlyInstallment
- € 1.109,08
detailpage.leasing.additionalInformation
- detailpage.leasing.moreKmCosts
- € 0,2523
- detailpage.leasing.reducedKmPayment
- € 0,1119
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detailpage.leasing.loanBrokerage Audi Bank/Leasing Zweigniederlassungen der Volkswagen Bank GmbH, Gifhorner Straße 57, 38112 Braunschweig
Die Angaben entsprechen zugleich dem 2/3 Beispiel nach § 6a Abs. 3 PAngV.
Vendeur
ProELEVEN CARS
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ContactGonzague Ruchaud
- TVA déductible
- Prix du concessionnaire
- Liste basée sur les informations fournies par le constructeur.