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Aston Martin DB7

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Aston Martin DB7

Commercialisée en 1994, l'Aston Martin DB7 neuve ou d'occasion s'est révélée un atout majeur pour le constructeur britannique, qui peinait jusqu'alors à faire décoller ses volumes de vente. Avec 7000 exemplaire écoulés toutes versions confondues, elle est ainsi devenue l'Aston Martin la plus vendue dans le monde, en plus d'être une vraie réussite sur un plan technique et esthétique. Convaincu que la gamme Aston Martin avait tout à gagner de se voir enrichie d'un modèle équipé d'une petite motorisation, Victor Gauntlett, artisan du renouveau de la marque dans les années 1980, provoque l'entrée de Ford en 1987 dans le capital de l'entreprise afin de concrétiser ce projet. Lisez plus

Intéressé par l'Aston Martin DB7

Aston Martin DB7 voiture d'occasion
Aston Martin DB7 offres concessionnaire

C'est Rod Mansfield, directeur de l'ingénierie, qui assure la supervision de celui-ci avec l'appui de nouveaux moyens humains et technologiques issus notamment de Jaguar et Ford.

Conçue et développée par la société Tom Walkinshow Racing (TWR), la future DB7 tire sa plateforme de la Jaguar XJS, ce qui n'a rien d'étonnant puisque que TWR a déjà travaillé sur une déclinaison « course » de ce modèle par le passé. Cette plateforme va cependant subir de nombreuses modifications, tandis que les designers Ian Callum et Keith Helfet vont se charger d'élaborer un dessin digne de la marque. La fabrication sera, quant à elle, assurée sur le site de Bloxham, dans l'usine TWR Jaguar Sport devenue vacante après que la dernière Jaguar XJ220 eût quitté la chaîne de production. Débutant timidement à 30 véhicules en 1994, elle s'accélère rapidement l'année suivante pour atteindre 700 exemplaires par an.

Un coup de crayon réussi mêlant fluidité et sportivité

Présentée pour la première fois au salon de Genève de mars 1993, la nouvelle Aston Martin DB7 est une franche réussite sur le plan esthétique. Dotée de proportions idéales, elle arbore une ligne extérieure moderne et élégante, qui ne renie cependant en rien le glorieux héritage de la marque. Quant à l'habitacle, il s'en dégage au premier abord une atmosphère cossue, que l'on doit notamment aux garnitures en bois précieux et aux sièges habillés de cuir Connolly. Ces derniers offrent d'ailleurs une ergonomie idéale, bien qu'adaptée aux grands gabarits. Seuls quelques détails viennent gâter quelque peu l'ensemble, tels que les commodos issus d'autres modèles de grande série. Les deux places arrière, qui ont certes le mérite d'exister, sont cependant assez exiguës et peuvent difficilement accueillir des passagers adultes dans des conditions idéales de confort. Il faut tout de même rappeler que l'assemblage manuel nécessite 200 heures de main d'œuvre pour chaque exemplaire.

Une motorisation fiable mais peu enthousiasmante

Produite jusqu'en 1999, la première version sera équipée d'un moteur V6 de 3228 cm3 d'origine Jaguar, développant 335 chevaux à 5750 tours/mince lui permettant d'abattre le 0 à 100 km/h en 5,9 secondes. Les adeptes de la marque ont cependant beaucoup critiqué le comportement pataud de la DB7, handicapée par son poids de 1750 kg jugé excessif et un moteur dénué de caractère. Quant à la sonorité de ce dernier, elle se révèle bien fade en comparaison de ses concurrentes. Le freinage de son côté montre également rapidement ses limites dès que la belle est poussée dans ses retranchements, ce qui la rend de facto peu utilisable sur circuit. Deux types de transmissions sont disponibles au catalogue, à savoir une boîte manuelle 5 rapports ou une boîte automatique à 4 rapports. La première se révèle mieux adaptée pour obtenir de meilleures sensations, la boîte automatique faisant preuve de rusticité. A compter du mois de juillet 1996, cette première version fera l'objet d'une révision apportant tout un lot de nouveautés telles que des airbags, des freins Brembo plus efficients, des échappements sport ainsi que de nouveaux sièges. Extérieurement, le look général demeure globalement inchangé.

Nouvelles déclinaisons, nouvel élan

Au salon de Détroit de 1996, Aston Martin présente une version cabriolet sous l'appellation traditionnelle de Volante. Principalement dédiée au marché américain, elle va totaliser à elle seule quasiment la moitié des ventes du modèle. La même année voit également l'introduction de la Vantage, version plus radicale qui troque le V6 contre un V12 plus performant. Celle-ci va d'ailleurs rapidement éclipser sa petite sœur, qui disparaîtra définitivement du catalogue à la fin de l'année suivante pour envahir le marché de l'occasion. Développant 420 chevaux, elle devient la première Aston Martin à être équipée d'un V12. Ses qualités indéniables donnent un nouveau souffle à la DB7, à laquelle elle apporte le caractère sportif qui lui faisait défaut.

De belles opportunités sur le marché de l'occasion

Acheter une Aston Martin DB7 d'occasion en 2014 semble au premier abord accessible. On trouve en effet des exemplaires en bon état à des prix compris entre 30000 et 40000€, ce qui constitue une fourchette de prix séduisante en comparaison des tarifs à débourser pour la plupart des autres modèles de la marque en occasion. Il ne faut cependant pas négliger la question de l'entretien coûteux qui se posera nécessairement en cas d'acquisition, bien que la belle soit réputée pour sa fiabilité. Les interventions annuelles ou tous les 10000 kilomètres, exigées par le carnet d'entretien, rappelleront en effet à son heureux propriétaire que posséder une Aston Martin demeure un luxe qui se paie au prix fort, ne serait-ce qu'au moment de régler les pièces et la main d'œuvre. Les immenses pneumatiques de 265/35 par 18, soumis à de rudes contraintes lors des freinages, accusent en outre une durée de vie limitée. Certains éléments tels que la batterie, la pompe à essence, les bobines d'allumage ou encore la climatisation sont à surveiller en raison de leur fragilité. La consommation, enfin, demeure dans les standards des sportives de l'époque. Elle s'établit à 10 litres aux 100 kilomètres en conduite normale.

Avis sur le véhicule Aston Martin DB7

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