Passer au contenu principal
Pour cause de maintenance, AutoScout24 est accessible de manière limitée. Cela concerne quelques fonctions, comme par exemple la prise de contact avec les vendeurs, la connexion à votre compte ou la gestion de vos véhicules en vente.
buick-riviera-side

Buick Riviera

1 / 2

Buick Riviera

C'est en 1949 que l'appellation Riviera apparaît dans le catalogue de Buick. Elle désigne alors un roadmaster hard-top sans montants centraux. Cette magnifique berline de luxe de deux portes symbolise toute une époque : celle de l'Amérique triomphante de l'après-guerre. Ses galbes, ses rondeurs charnues et ses chromes séduisent toute une génération. Ce nom, qui évoque les fastes de la French Riviera, séduit un large public. Lisez plus

Intéressé par l'Buick Riviera

Buick Riviera voiture d'occasion
Buick Riviera offres concessionnaire

Un succès qui incite Buick à le reprendre de 1950 à 1963 pour toute une série de modèles, très différents, mais toujours séduisants. En 1963, le nom est accordé à une luxueuse berline deux portes. Cette dernière va s'avérer prolifique et se décliner en huit générations jusqu'en 1999. La Buick Riviera, quel que soit le modèle, est aujourd'hui un véhicule de légende sur le marché de la voiture d'occasion aux USA et dans le monde entier.

Huit générations au style très marqué

À partir de 1963, Riviera désigne spécifiquement chez Buick une berline de luxe, à deux portes, aux dimensions plus raisonnées que la plupart des autres modèles de la firme. Dès lors, le nom Riviera va coller à huit générations de véhicules de la marque qui affichent une réelle filiation entre eux. De 1965 à 1965, la Buick Riviera affiche des lignes sobres et un design très avant-gardiste signé par les meilleurs designers italiens. En 1966, la Riviera est redessinée par les ingénieurs de General Motors pour se rapprocher de l'Oldsmobile Toronado. Bien que d'allure très différente, la Riviera en partage la propulsion, un nouveau V8 de 7 litres. De 1971 à 1974, la Buick Riviera arbore un look immédiatement reconnaissable grâce à son arrière Boat Tail en pointe de bateau, un brin excentrique. En 1974, les concepteurs se remettent à l'ouvrage pour assagir les lignes qui ont du mal à trouver leurs fans. Pour la première fois, le nom Riviera s'applique à une voiture à montants centraux. La Riviera rentre dans le rang et arbore des lignes moins originales, plus aptes à séduire sa clientèle de golfeurs. De 1977 à 1978, la Rivera rapetisse. De courte vie, cette génération se distingue néanmoins par une belle maîtrise esthétique des lignes anguleuses. En 1979, General Motors privilégie le luxe à la performance. Une fois encore, elle partage une part importante de sa mécanique avec la Cadillac Eldorado et l'Oldsmobile Toronado. Ses finitions exceptionnelles séduisent de nombreux clients. En 1986, la Riviera est une nouvelle fois redessinée. Son tableau de bord comporte un étonnant écran tactile de contrôle de la radio, la climatisation et quelques autres fonctions. Ce dernier, loin de faire l'unanimité, disparaît des modèles à partir de 1990. Absente des lignes de production en 1994, la Riviera réapparaît en 1995 pour finalement disparaître des chaînes de montage 4 ans plus tard. De 1949 à 1999, le nom de Riviera aura marqué l'histoire de Buick et plus généralement du groupe General Motor. Aujourd'hui de nombreux collectionneurs recherchent leur modèle préféré sur le marché de la voiture d'occasion.

Une motorisation qui oscille entre V8 et V6

En 1949, le roadmaster Buick Riviera est équipé du moteur 8-cylindres de 5,2 l, de 1937, d'une puissance selon les versions de 150 à 170 CV. En 1953, il est avantageusement remplacé par le Nailhead, un V8 de 5,3 l pouvant développer jusqu'à 255 CV, propulsant ce Roadmaster au-delà des 160 km/h. En 1963, lorsque la Riviera renaît sur les chaines de montage, elle intègre un V8 401 CI (ou V8 455 pour la version Gran-Sport) à 90° de 6967 cm³. Un moteur qui, grâce à ses 345 chevaux, propulse ce mastodonte de près de 2 tonnes à 193 km/h et offre un 0 à 100 km/h en 8 secondes chrono ! Le monstre dévore de 18 à 24 litres au 100 km. En 1977, la motorisation standard devient le 350 Buick de 5,7L. Le 403 (6,6L) reste cependant offert en option. Pour la première fois, la Riviera S est aussi proposée avec un moteur V6 Buick 3,8 litres turbocompressé. Lorsque la Buick Riviera achève sa longue histoire en 1999, elle est équipée d'un V6 de 3,8 litres à compresseur.