Lancée en 2002, la berline, dérivée d'un précédent modèle – le Nubira – présente un design soigné que l'on a confié à un italien. Le véhicule est donc d'aspect plus européen que coréen et rappelle même, par quelques-uns de ses traits, des modèles de SEAT ou d'Alfa Romeo. Lorsque Chevrolet rachète Daewoo peu de temps après ce lancement, la Lacetti est présentée sous la marque Chevrolet sur le marché européen tandis qu'elle demeure badgée Daewoo sur une partie du marché asiatique. En 2005, elle devient définitivement une Chevrolet et sera commercialisée jusqu'en 2009, connaissant au gré des années de nombreuses évolutions.
La Chevrolet Lacetti : une berline compacte, peu révolutionnaire mais concurrentielle
La fluidité de ses lignes et son dynamisme font de la Lacetti un modèle assez proche de la Renault Mégane ou de la Peugeot 307 dont elle vient quelque peu bousculer les ventes. La voiture dotée de cinq portes présente un habitacle confortable, spacieux et comptant de nombreux espaces de rangement. Le coffre, de taille moyenne, est modulable grâce à une banquette rabattable en 2/3-1/3. L'ensemble est soigné mais, si les essais s'accordent à reconnaître le soin apporté aux finitions, ils notent également une vivacité moindre. Pendant quelques années, jusqu'en 2007, la Lacetti a pu souffrir de n'exister qu'en essence, en versions 1.4, 1.6 et 1.8, la dernière de ces versions étant pourvue de 122 chevaux. L'arrivée d'une version diesel a été salutaire pour Chevrolet et saluée par la critique. Consommant beaucoup moins qu'une Golf ou une 307, la Lacetti diesel bénéficie d'une autonomie importante et d'un tarif relativement bas par rapport à celui de ses rivales. Économique, la berline présente, dans sa version diesel, un léger inconvénient : sur route, elle reste assez bruyante.
