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- Voiture
- Citroen
- CITROËN SM
Avantages
- V6 Maserati
- Ingénierie
- Design
Inconvénients
- Technologie complexe
- Taille
- Conduite étrange
Intéressé par l'CITROËN SM
Bonnes raisons
La SM avait une excellente tenue de route et un confort de conduite inégalé. Son surnom était donc " le tapis volant ".
C'est difficile à croire. Mais la SM a réussi à devenir un cocktail stratifié d'ingrédients français et italiens.
La SM était extrêmement avant-gardiste, avec des gadgets sympas tels que des projecteurs qui tournent en courbe et la suspension à nivellement automatique.
Grâce au V6 Maserati à l’avant, la SM était l’une des voitures française les plus rapides de l’époque.
Données importantes
Moteurs
La SM a été déclinée en 3 motorisations délivrant respectivement 170, 178 et 180 ch : la SM, la SM Injection et la SM Automatique. Ces dernièresrs atteignent des vitesses de pointe de 220, 228 et 205 km/h et accélèrent jusqu’à 100 km/h en 8,9, 8,9 et 10,7 secondes, ce qui n'est pas mal pour une voiture d'une tonne et demie.
Seule l'Automatique était équipée d'un moteur de 3,0 litres alimenté par trois carburateurs Weber doubles et écrasant l'asphalte grâce à une transmission automatique à trois vitesses. Les SM et SM Injection étaient des moteurs de 2,7 litres équipés d'une boîte de vitesses à cinq rapports ; la SM était équipée de trois doubles Webers, l'Injection de l'injection Bosch D-Jetronic.
Dimensions
Comme la DS, la SM a frappé l'imagination à plusieurs niveaux. Non seulement la SM mesure 4893 mm (5 cm de plus que la DS), mais la voiture a des largeurs de voie différentes entre les essieux avant et arrière (200 mm de différence) et un empattement de 2950 mm (175 mm de moins que la DS). Le nez en verre pointu et de faible hauteur donne à la SM une ligne très élégante et futuriste. La combinaison de ces dimensions, de l'utilisation intelligente des matériaux (comme dans la DS) et du faible poids du V6 de la Maserati a donné lieu à une tenue de route plus qu'exceptionnelle**. La suspension a permis d'aplanir les plis restants. De même, la voiture était équipée de la DIRAVI (Direction à Rappel Asservi), un système de direction assistée qui s'adaptait à la vitesse de la voiture et réduisait le retour de direction à presque zéro.
Variantes
En raison de la courte carrière de la SM et de son objectif spécifique, elle a connu beaucoup moins de variantes que sa grande sœur, la DS. Pourtant, quelques carrossiers ont osé rendre les répliques encore plus nuancées. Cependant, il s'agissait de voitures fabriquées à la demande, à la main, et donc très exclusives, toutes issues des studios Chapron. C'est cet atelier qui a construit un peu plus de mille cabriolets DS au cours des décennies précédentes.
###Modèles spéciaux
En 71, Chapron produit la SM Mylord, une version ouverte de la SM. Seuls 6 à 8 exemplaires (selon la source) ont été construits de ce cabriolet complet (sans arceau).
En 72, Chapron construit une version berline de la SM : la SM Opéra. L'empattement a été modifié, les portes avant raccourcies et les portes arrière ajoutées sur un dessin de Chapron. Bien qu'il s'agisse d'un beau modèle, il avait perdu un peu de l'arrogance de la SM originale. Seules quelques unités ont été fabriquées, et seules deux d'entre elles ont survécu.
Chapron a également produit la SM Présidentielle, Heuliez a conçu la SM Espace et Frua a produit un autre modèle qui a finalement été lancé sous le nom de Fiat 130.
Prix
Comme vous pouvez déjà le sentir, la SM est évidemment plus chère qu'une DS ou une ID, mais la prime est moins importante qu'on ne l'imaginait.
Nous avons brièvement comparé les versions à carburateur et à injection (dans cet ordre) de la Pallas (la version de luxe de la DS) avec la SM à titre de comparaison.
Un Pallas en état moyen vous coûtera entre 7 000 et 10 000 € (une injection est légèrement plus chère), la SM se situe entre 12 000 et 17 000 €. Un modèle à injection est légèrement plus cher pour les deux.
Lorsque l'on recherche une voiture en bon état, le prix passe de trois (DS) à quatre (SM). Cette grande différence avec un projet peut s'expliquer par la complexité des deux voitures. Un Pallas vous coûtera de 27 000 à 38 000 €, un SM de 40 000 à 58 000 €, ce qui constitue en soi une prime limitée pour ajouter une pincée de Tridente. Cependant, il y a deux grands bémols : l'équipement standard de la DS est déjà complexe et vous avez donc besoin d'un spécialiste. Le pincement du Tridente ajoute une certaine ingéniosité technique et la disponibilité des pièces devient également plus difficile. Ainsi, la prime de prix limitée est complétée par d'autres caractéristiques désavantageuses.
Si vous préférez toujours un Chapron dans le garage, videz votre tirelire à l'avance, car ils dépassent facilement les 100 000 euros.
Design
Commençons par la DS, qui a servi de base à la SM. La DS a été conçue par un groupe de designers libres d'esprit, sélectionnés davantage pour leur inventivité que pour leur niveau d'éducation. Ce qui les a unis, c'est la volonté de montrer ce qu'ils avaient à offrir. C'était et c'est toujours une voiture unique, lorsque nous y avons ajouté un moteur Maserati, il va sans dire que la SM est montée d'un cran. La base était donc prometteuse. Mais comme pour tout plat, les meilleurs ingrédients ne font généralement pas la meilleure soupe, et il en va de même pour le SM. Si Citroën avait pris le temps de tester correctement la SM, elle aurait pu sortir pendant la crise pétrolière de 73. Ou peut-être qu'il n'aurait même jamais été lancé...
Alternatives
La DS est déjà difficile à égaler, sans parler de la SM. Par conséquent, il n'y a pas d'alternative à la SM, ou alors il fallait que ce soit la Citroën DS.