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Intéressé par l'Citroen Visa
Autre innovation : son pare-chocs en polypropylène absorbe les petits coups pour reprendre ensuite sa forme initiale. Cependant, il ne sera pas un atout donnant un esthétisme tout relatif à la Visa et suscitant des surnoms dépréciateurs comme "Visa groin". Il disparaît dès 1981 lorsque la carrosserie fait peau neuve sous la collaboration d'Heuliez. Le modèle de départ laisse place à la Visa II.
Ses déclinaisons
Les Visas sont Spécial pour l'entrée de gamme, Club avec deux modèles en moteur bicylindre et Super équipé d'un 4 cylindres. Dès 1981, si pour la Visa Spécial et la Visa Club rien ne change, la Super disparaît au profit de la Super E et de la Super X. La Visa Super E est présentée comme la voiture basse consommation alors que la Super X s'habille d'un look sportif avec un spoiler avant, des décorations arrière et des pare-chocs couleur carrosserie - sauf pour le modèle rouge Géranium pour lequel ils restent noirs. Ensuite, de façon progressive, Citroën sort des variantes plus énergiques avec la Visa GT, la Chrono et ses deux carburateurs double-corps ainsi que la Visa GTI. En 1983, une version de Super E décapotable arrive sur le marché. Il s'agit d'une quatre portes avec un capote souple qui peut se rabattre entièrement. La production s'arrête dès 1985, remportant peu de succès. En 1984, la Citroën Visa apparaît en Diesel 17D et 17RD et en camionnette C15 qui sera fabriquée jusqu'en 2006 et deviendra le dernier modèle de la gamme arrêtée en 1988. La Visa sera aussi commercialisée en deux séries limitées : en 1971 avec la Carte Noire et en 1980 avec la Sextant. Toutes deux fabriquées en un petit nombre d'exemplaires, il est difficile d'en trouver en voiture d'occasion. Dès 1981, la Visa Super X Groupe 5 participe au Trophée Total Citroën Visa et dès la fin de la même année, la Visa Trophée, dérivée de la Groupe 5, est homologuée en Groupe B où elle représentera brillamment la marque française sur la scène nationale et internationale. En 1984, le modèle évolue avec une version 4 roues motrices et termine à la 8ème place du Paris-Dakar. Mises à part les séries limitées, on continue de trouver des Visa d'occasion assez facilement.
La motorisation
Le traditionnel bicylindre équipe les Citroën Visa de base, avec une cylindrée de 652 cm³, une boîte de vitesses 4 rapports et une puissance de 36 chevaux. L'allumage électronique intégral étudié avec Thomson permet de se passer de certains éléments mécaniques : il élimine les problèmes de maintenance, améliore le rendement et les performances, facilite le démarrage à froid et limite la consommation et la pollution. La Visa Super E est munie du moteur 1 124 cm³, d'un nouveau carburateur, d'une nouvelle boîte de vitesses dite longue et d'un économètre qui aide à diminuer sa consommation de carburant. La Super X est équipée d'une motorisation 1 224 cm³ 57 ch. Sur les Visa diesel, le moteur est de 1,7 litre avec le choix entre une boîte 4 ou 5 vitesses. La Visa GT, qui remplace la Visa II Super X, est munie d'un moteur de 1 360 cm³ développant 80 ch. En 1985, la GTI propose un moteur à injection de 1 580 cm³ cachant 105 chevaux et une boîte 5 vitesses. Petite citadine offrant une excellente reprise, la Citroën Visa est appréciée des amateurs en voiture d'occasion. Elle permet encore aujourd'hui de sillonner les campagnes avec beaucoup de dynamisme et est un régal pour les mécaniciens amateurs.