Corvette C7

Elle fut imaginée par Harley Earl, un des stylistes les plus réputés du XXe siècle qui s'inspira des roadsters anglais, devenus très populaires auprès des GI rentrés d'Europe après leur service militaire. L'appellation Corvette doit son origine au navire de guerre du même nom. La première Corvette fut présentée au Motorama de New York en 1953 et fait partie de ces rares voitures qui après plus de 60 ans d'existence restent toujours aussi populaires auprès des amateurs de sportives. Produite depuis 1953 à plus de 1,5 millions d'unités dont de nombreux modèles C3, elle a été revue en 2013 (commercialisation en 2014) sous l'appellation C7 Stingray. Les passionnés de la marque souhaitant acheter une Corvette C7 trouveront d'excellents modèles sur le marché de la voiture d'occasion.

Un look de sportive, un son/frisson inimitable

Côté look, la Corvette C7, septième génération de Corvette, a véritablement cassé les canons établis par Chevrolet au fil des années, avec notamment l'abandon des feux ronds à l'arrière et de la célèbre lunette en forme de bulle. Ceci au grand dam des puristes et inconditionnels de ce véhicule élevé au rang d'icône. En bonne sportive, la Corvette C7 n'oublie pas qu'elle transporte aussi des voyageurs. Un coffre généreux, des amortisseurs très efficaces, fidèles aux ressorts à lames transversaux associés à un amortissement piloté magnétique, ainsi que des équipements en nombre suffisant, en font un véhicule idéal pour les longs trajets et offrent un confort digne des plus grandes routières. Cerise sur le gâteau, elle dispose d'un toit en plexiglas amovible.

Le plus grand agrément sur la Corvette C7 se manifeste surtout du côté de la bande son qui laisse libre cours à son moteur équipé de 8 cylindres (le moteur V8, on le rappelle, fut introduit sur la voiture après que Ford eut fait la même chose sur la Thunderbird, une sportive présentée au salon de Détroit en 1954). Cette sonorité proche de celle d'une voiture de course, et qui donne des frissons, est obtenue grâce à l'échappement à clapets qui libère les gaz au gré des modes de conduite choisis sur le Drive Mode Selector. En mode Track ou Sport, la Corvette C7 gronde à bas régime et rugit à la montée du compte-tours. A l'intérieur, la planche de bord, et son habillage cuir qui accentue l'impression de luxe, semble envelopper le conducteur, ce qui créée une sensation de protection très agréable. La C7 offre également une position de conduite basse à l'image de celle offerte par la Lotus Elise, qui donne l'impression de faire corps avec le véhicule. Les commandes sont astucieusement distribuées et l'instrumentation, centralisée sur un écran LCD, est agréable et parfaitement lisible. Encore un peu lourde, la Corvette C7, malgré un effort d'allègement sur certaines pièces comme le plancher ou la carrosserie, affiche encore quelque 1539 kg sur la balance.

Une belle mécanique pour une belle américaine disponible sur le marché de l'occasion

Côté moteur donc, la Corvette C7 a de nouveau misé sur la puissance du V8 (qui offre un couple important dès les bas régimes), idéale pour les démarrages et les reprises, et sur l'injection directe essence. La voiture est également pourvue d' une boîte mécanique dotée de 7 rapports, de manière à réduire les émissions polluantes. Sur le plan de la conduite, on retrouve sur la C7 toutes les caractéristiques de base de la Corvette d'origine, avec, en plus des versions précédentes, un moteur sauvage aux reprises fantastiques. Le véhicule peut atteindre la vitesse maximum de 292 km/h et les 0 à 100 km/h en seulement 4,2 secondes. La Corvette C7 procure des sensations de conduite proches des anciens modèles avec le même comportement sur route, parfaitement équilibré grâce à une répartition idéale des masses entre les deux essieux

Les puristes souhaitant acheter une Corvette C7 en voiture d'occasion peuvent être rassurés, ce modèle est une digne héritière des Corvette d'antan, au caractère bien trempé, sportif et performant. Dotée d'un châssis prévenant et d'un moteur envoûtant, elle aguiche et séduit tout autant les férus de la marque que les profanes.