Lexus LFA

Trois concept cars ont précédé la version définitive de la LFA, dont une variante destinée à la piste a vu le jour en 2012. En décembre de la même année, le dernier exemplaire est sorti de la seule usine japonaise qui fabriquait le modèle. Des techniques de pointe, de la légèreté et de la puissance Le moteur équipant la Lexus LFA est un V10 composé d'aluminium, de titane et de magnésium. Ces matériaux rendent ce moteur plus léger que la majorité des V8. De même le châssis est en fibre de carbone, ce qui limite le poids du véhicule à 1500 kilos. Le V10 développe 560 ch pour un couple maximal de 480 N/m. Cela se traduit par une accélération explosive permettant à la LFA de franchir les 100 km/h en moins de 4 secondes, et par une vitesse maximale annoncée par Toyota à 325 km/h. Ces performances sont réalisées par l'intermédiaire d'un boîte de vitesses robotisée à 6 rapports. Cette transmission est réglable : quatre modes sont disponibles.

Une voiture d'autant plus rare qu'elle est largement personnalisable

La production de la LFA au compte-gouttes, et le fait qu'elle ait été livrée surtout au Japon et aux États-Unis, font de cette voiture une rareté sur les routes européennes. Dans ce contexte, nul besoin de pousser très loin la personnalisation de la LFA pour avoir une voiture unique. Pourtant 30 milliards de configurations sont possibles selon les souhaits du client. La décoration intérieure peut en particulier faire l'objet d'une individualisation poussée, à partir de l'alcantara, du cuir, du métal et de la fibre de carbone, autrement dit des matériaux solides et résistants. La version course de la LFA a fait sensation sur les pistes européennes, notamment le Nürburgring où la voiture a effectué, en 7 minutes 14 secondes, l'un des meilleurs temps jamais réalisés par une voiture produite de série. Cette version diffère un peu de la variante route, et possède un moteur légèrement plus puissant, des suspensions au réglage plus fin, et des ajouts aérodynamiques comme les diffuseurs.