Il offre 7 places, deux de plus que le Quasqaï (d'où l'appellation "+2"). Il est remplacé en janvier 2014 par le Quasqaï de seconde génération.
Des motorisations similaires à celles du Quashqaï
Simple version améliorée du célèbre Quasqaï, le "+2" bénéficie donc des mêmes caractéristiques mécaniques. Les moteurs essence 1,6 et 2 litres développent respectivement 117 et 140 chevaux. Les moteurs diesel sont, quant à eux, le résultat de la collaboration entre Nissan et Renault. Trois dCi sont disponibles en version 1,5 litres (110 chevaux), 1,6 litres (130 chevaux) ou 2 litres (150 chevaux). Le moteur de 130 chevaux est apparu en 2011 afin de se substituer au 2 litres. Notons enfin que le Quasqaï+2 est proposé avec une transmission intégrale ou en deux roues motrices.
Des références communes et des concurrents nombreux
Le crossover nippon est un mélange de genre; il s'est donc inspiré de châssis utilisés sur différents véhicules Nissan et Renault (plateforme C). Sa base a été utilisée notamment sur les Nissan Rogue, Sentra, X-Trail (son prédécesseur) et évidemment Quasquaï, mais aussi sur le Kangoo II, la Mégane II et III, le Scénic III ou encore l'utilitaire sport Koleoos de Renault. Depuis la création du crossover par Nissan, de nombreux constructeurs se sont investis dans ce segment de marché. Le constructeur nippon doit désormais composer avec la concurrence d'une dizaine de véhicules : le Volkswagen Tiguan restylé, le Q3 de Audi, le Jeep Cherokee (disponible seulement en occasion désormais) ou encore le Peugeot 3008, concurrent désigné du Quasqaï, en sont quelques exemples.
Une cible élargie avec le "+2"
Les concurrents évoqués ne sont pas tous disponibles en transmission intégrale comme le Quashqaï+2, et ne sont pas tous des crossovers à proprement dit (ce qui signifie des véhicules plus lourds, plus larges et moins pratiques). Mais le principal avantage du Quashqaï+2, c'est de proposer plus de places assises. Alors que le Quasqaï mélangeait déjà les genres pour représenter une sorte hybride de SUV et berline compacts, le "+2" ajoute le profil "monospace compact" à ce mélange et étoffe la gamme Nissan. Plus long et plus large, le véhicule vient toucher l'une des rares cibles non totalement satisfaite par le Quasqaï, à savoir les clients en demande d'espace. Un effort notable qui lui permet de titiller le Grand Scénic de Renault.